ÉTHIQUE ET DISCOURS POLITIQUES EN PÉRIODE ÉLECTORALE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX NUMÉRIQUES EN CÔTE D’IVOIRE

Résumé de l’article

L’objectif de la présente étude est de décrire les problèmes d’éthiques contenus dans les interactions discursives entre les internautes sur les réseaux sociaux lors de l’élection présidentielle d’octobre du 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire. En effet, les conditions d’organisation de cette élection ont créé de vives tensions donnant lieu à des discours politiques emprunts de colorations conflictuelles. De ce fait, l’intérêt croissant manifesté par les Ivoiriens envers le numérique a contribué à créer également des tensions dans les échanges entre les partisans de partis et de candidats politiques sur les réseaux sociaux. Notre approche méthodologique est qualitative. Elle trouve son sens dans la collecte d’informations relatives aux échanges entre les internautes. Un ensemble de sept (7) événements politiques publiés par les médias sociaux (Linfodrom.com et News.abidjan.net) donnant lieu à des débats et des commentaires durant la période électorale du 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire, ont fait l’objet d’une analyse de discours. Au niveau théorique, l’approche systémique et interactionniste de la communication est convoquée (Mucchielli, 2000, 2001 ; N’Goran-Poamé, 2011). Les résultats révèlent que lors de la période électorale du 31 octobre 2020, les problèmes d’éthiques dans les échanges entre les partisans de partis politiques sur les réseaux sociaux constituent une entrave au processus de cohésion sociale en Côte d’Ivoire. 

DISCOURS POLITIQUES SUR LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION AU BENIN : UNE ANALYSE DE LA PARTICIPATION CITOYENNE SUR FACEBOOK

Résumé de l’article

Cet article analyse les initiatives citoyennes utilisant les médias sociaux numériques comme moyens d’action pour lutter contre la corruption au Bénin. Le travail cherche à identifier comment les internautes béninois se servent des réseaux sociaux en général et plus particulièrement le réseau social Facebook pour contribuer à la lutte contre la corruption. De ce fait, l’étude a recensé 400 commentaires des internautes, issus des publications de cinq profils Facebook, sur une étude de cas, en l’occurrence, la mauvaise gestion de deniers publics des responsables de l’Agence nationale des Transports Terrestres (ANaTT). Dans une approche hypothético-déductive, le travail fonde l’analyse sur la méthode de discours textuel automatisé appliqué à Iramuteq. De l’analyse, il en découle que la participation citoyenne des internautes contre la corruption sur le réseau social Facebook se manifeste par la dénonciation et la satire.

LES « AUTRES QUI COMPTENT », UN PRINCIPE TRADITIONNEL MALGACHE DE L’OPINION PUBLIQUE. VERS UNE NOUVELLE ORGANISATION SOCIO-POLITIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT

Résumé de l’article

Le principe traditionnel malgache de l’opinion publique à travers les « autres qui comptent » se nourrit d’un triple savoir autochtone : la relation familiale, la relation d’échange et la relation de confiance. C’est un principe de l’opinion publique, de la communication interpersonnelle et interculturelle de penser à l’autre pour en faire un « autre qui compte » vraiment. La problématique centrale de la présente recherche est la fragilité du savoir-gouverner traditionnel malgache devant l’intégration des savoirsgouverner modernes. Avec la présente recherche, nous pensons sensibiliser sur l’idéologie du retour aux sources, qui assigne au peuple la tâche de redécouvrir son identité originelle ou son « authenticité » et proposer une organisation socio-politique qui résulte du lien entre les savoirs autochtones et les savoirs modernes, le tout dans le cadre de la « mondialisation », pour aider Madagascar à réduire l’instabilité sociopolitique et la pauvreté. Ainsi, il est fortement conseillé de rapprocher le concept de l’organisation socio-politique de celui de famille dont les membres deviennent des havana, parents, ou « autres qui comptent » traités sans discrimination. Pour étayer cette hypothèse, la recherche documentaire est la première démarche méthodologique choisie pour recueillir des données, ensuite la descente sur terrain pour effectuer l’observation et l’interview, et enfin, l’interprétation des données faisant appel entre autres à la méthode des échelles dans le cadre de la communication interculturelle.