APPEL A CONTRIBUTION N°7 juin 2024

Argumentaire :
Derrière les clameurs, les rires et les pleurs, le sport est devenu un véritable vecteur de rassemblement, de cohésion, d’unité qui transcende les appartenances ethniques, raciales et les frontières. Partout dans le monde, les émotions qu’il suscite se ressemblent et l’engouement des acteurs de tous types (professionnels, supporters…) se consolide davantage. Pour preuve, du simple facteur de divertissement, le sport est devenu une réelle industrie qui mobilise des ressources énormes. Depuis plus d’une trentaine d’années, il a connu et continue de connaître un essor considérable. La médiatisation des grands évènements sportifs, l’augmentation du temps libre et la multiplication des installations sportives ont drainé un nombre toujours croissant de jeunes et de moins jeunes vers la pratique sportive. (A. Girod, 2005 : p6) L’on constate ainsi que les enjeux liés à cet objet deviennent pluriels. Au fil des ans, le sport est devenu une industrie à part entière comportant des enjeux financiers considérables, ce qui entraîne une professionnalisation graduelle de ses modes de gestion. (A. Richelieu, 2013 : p5) Tout un écosystème se construit autour de cette activité dans lequel plus rien est à négliger.
Dans cette dynamique structurante et constructive autour du sport, l’on remarque que la dimension réservée à la communication autour et dans le sport s’accroit considérablement.

En effet, le sport dépasse le cadre du stade et s’ouvre à la communication de masse. Par les représentations qu’il véhicule, il devient lui-même support et délivre des messages aux caractères polysémiques, posant ainsi la question des liens créés entre le sport, le spectacle qui le prolonge et l’espace public. F. Wille (2015 : p153)
De façon spécifique, l’Afrique, dans toute sa glocalité embrasse cette nouvelle donne de l’hypermédiatisation du sport comme pratique sociale.
Vu sous cet angle, le sport comme la communication sont des faits sociaux dont la compréhension en tant qu’« objets scientifiques » pourrait mobiliser des disciplines diverses. C’est d’ailleurs le postulat que défend F. Wille (2015)

Cet appel vise donc à recenser les contributions significatives et originales favorisant la compréhension des fondements et enjeux communicationnels qui émergent de la pratique du sport en Afrique. Plusieurs axes peuvent être abordés :

• La médiatisation des acteurs du sport
• Le soft power et la dynamique sportive
• Les émotions et les représentations liées au sport
• La visibilité des acteurs sportifs à l’ère du digital
• Le sport comme terreau de communication des organisations
• La communication comme facteur de développement du sport, etc.

Les contributions pourront s’inscrire dans les axes annoncés sans toutefois s’y restreindre.

Calendrier :

• Publication de l’argumentaire de l’appel : 07 février 2024
• Soumission des résumés au Comité de Rédaction : 1er mars 2024
• Retour de validation des résumés : 15 mars 2024
• Soumission des articles au Comité de Rédaction : 02 mai 2024
• Retour des textes aux auteurs après instruction : 15 mai 2024
• Renvoi définitif des textes au Comité de Rédaction : 25 mai 2024
• Envoi des tirés à part et publication du numéro : 1er juin 2024

Modalités de soumission
Les propositions d’articles se feront sous la forme d’un résumé (3000 signes maximum, espaces compris) qui précisera la problématisation et le cadre théorique dans lequel s’inscrit le sujet, ainsi que les axes majeurs de la démarche analytique. Il sera également attendu 4 mots-clés ainsi que 5 références
bibliographiques au maximum. Les propositions de contribution (résumé), devront être soumises aux adresses suivantes :
soumission@relacom-slc.org | khankouame@gmail.com

Après acceptation de votre résumé

• Frais d’instruction : L’envoi de toute contribution doit être accompagné de l’envoi des frais d’instruction (20.000 Frs CFA). L’adresse et le moyen d’envoi des frais seront communiqués à l’auteur dès réception de son article.
• Frais de publication : Après l’instruction de votre article, s’il est accepté, la somme de 30.000 Frs CFA sera demandée à l’auteur pour les frais de publication.