Les défis imposés aux pays en général et aux Etats africains en particulier pour faire face au réchauffement climatique sont multiples et complexes. La plupart des stratégies et moyens de prévention et de gestion des risques climatiques mis en oeuvre dans de nombreux pays demeurent difficiles dans leur applicabilité. Cette situation laborieuse paralyse souvent les décideurs politiques qui font face à des crises climatiques de plus en plus fréquentes et violentes.
De ce fait, une contribution à la réflexion sur les mesures à prendre pour réduire les effets climatiques sans que l’économie des pays africains notamment celle de la Côte d’Ivoire ne s’enlise profondément, s’impose. La question à l’origine de la présente réflexion est : comment la communication des risques peut-elle contribuer à un engagement accru des acteurs et des populations concernées en vue de réduire les conséquences désastreuses du réchauffement climatique ? Ce travail vise à valoriser la communication des risques dans la gouvernance climatique en Côte d’Ivoire.
La méthodologie de l’étude adopte une démarche qualitative basée sur la technique de l’étude documentaire et des entretiens pour collecter des données. L’analyse de ces données a permis de conclure que les communications du gouvernement ivoirien et des ONG sur les changements climatiques ne sont pas efficaces dans la mesure où elles ne respectent pas les standards d’une communication des risques, c’est-à-dire une communication qui privilégie la perception des risques et leur bonne représentation par les populations concernées.
The challenges imposed on countries in general and African states in particular to deal with global warming are multiple and complex. Most of the strategies and means of prevention and management of climate risks implemented in many countries remain difficult in their applicability. This difficult situation often paralyzes political decision-makers who face increasingly frequent and violent climate crises.
Therefore, a contribution to the reflection on the measures to be taken to reduce climate effects without the economy of African countries, particularly that of Côte d’Ivoire, becoming deeply bogged down, is essential. The question at the origin of this reflection is: how can risk communication contribute to an increased commitment of the actors and populations concerned with a view to reducing the disastrous consequences of global warming? This work aims to promote risk communication in climate governance in Côte d’Ivoire.
The methodology of the study adopts a qualitative approach based on the technique of documentary study and interviews to collect data. The analysis of this data made it possible to conclude that communications from the Ivorian government and NGOs on climate change are not effective to the extent that they do not respect the standards of risk communication, i.e. say communication that favors the perception of risks and their proper representation by the populations concerned.
Auteur(s) : NIAMKEY Aka et SORO Oumar Go N’golo Emmanuel
Auteur(s) : N’GATTA Koukoua Étienne et ALLÉ Chiayé Mariette Amandine
Auteur(s) : N’CHO Ignace Yéby