LES EFFETS SOCIO-ÉCONOMIQUES DE L’ACADJACULTURE DANS LA SOUS-PRÉFECTURE DE DABOU (CÔTE D’IVOIRE)
Publication Date : 08-12-2024
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Au sud-est de la Côte d’Ivoire, alors que les autorités cherchent à interdire certaines pratiques comme l’acadja, dans d’autres localités, précisément dans la Sous-préfecture de Dabou, cette activité se pratique de façon dynamique et lucrative. Il s’agit d’une forme d’exploitation halieutique dont l’emprunte spatiale et socioéconomique nécessite un regard scientifique. Ainsi, cet article vise à analyser les effets socio-économiques de l’acadjaculture dans la Sous-préfecture de Dabou. Pour y parvenir, l’étude a opté pour une approche à la fois qualitative et quantitative. Après le sondage aréolaire qui a permis de choisir les localités, l’étude exhaustive a permis d’interroger 17 acadjaculteurs à Mopoyem et 13 à Kpass. Étant donné que Tiaha n’abrite pas de fermes individuelles, un entretien y a été fait avec les associations des pêcheurs et la chefferie, comme dans les autres localités enquêtées. Il en ressort que l’acadjaculture exercée à Dabou est une forme d’élevage traditionnelle circonscrite aux poissons. Cette pêcherie engendre une diversité d’espèces ayant un arrière-pays halieutique circonscrit à quatre localités dont Abidjan est la principale. Aussi s’agit-il d’une activité lucrative pour ses acteurs. Par ailleurs, qu’elle soit collective ou individuelle, les revenus générés par les fermes acadjacoles servent à l’amélioration des conditions de vie des ménages des pêcheurs d’acadja en leur permettant de subvenir à leurs besoins, de s’occuper de leurs enfants, d’aider leurs femmes, d’investir dans l’immobilier et dans d’autres secteurs d’activités. Quant aux revenus générés par les exploitations collectives, ils sont investis dans des équipements, des infrastructures et des activités au profit de la population.
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