La Côte d’Ivoire, reconnue comme l’un des dix premiers pays dynamiques du monde, avec une croissance minimum de 8% depuis 201219, est considérée comme la plus grande puissance agricole de l’Afrique occidentale. Ce secteur reste l’un des piliers de l’économie ivoirienne20 d’autant plus que son développement constitue l’une des priorités des autorités étatiques21. Malheureusement, l’agriculture en Côte d’Ivoire est « davantage confrontée à des difficultés d’ordre climatique. Les changements climatiques constatés à l’échelle mondiale impactent négativement la production. », (KONATE Daouda, Directeur de la météorologie national, s.d). Ce secteur est aussi considéré comme l’une des sources des émissions de gaz à effet de serre. Il devient à la fois un responsable et une victime du réchauffement climatique. (Globera, 2019). Comment les agriculteurs ivoiriens peuvent-ils répondre à la demande nationale alimentaire face à la hausse de la température, à l’inondation et à la sécheresse instable ? Notre travail est une contribution qui vise à encourager la promotion de la formation sur l’adaptation agricole au climat, afin de mieux prévenir les risques et gérer l’autosuffisance alimentaire en Côte d’ivoire. A partir d’une recherche documentaire et des interviews effectués sur un échantillon de 210 agriculteurs enquêtés sur le territoire ivoirien, nous avons pu comprendre après traitement des données via le logiciel Excel et une analyse de contenu, que seulement 22,5% semblent tenir compte des modifications climatiques dans leurs activités. Ce faible taux d’adaptabilité des agriculteurs ivoiriens induit une réorientation de la question de l’adaptabilité des pratiques agricoles face au phénomène du changement climatique. Et la communication pourrait y jouer un rôle déterminant.
Côte d’Ivoire, recognized as one of the world’s top ten dynamic countries, with a minimum growth of 8% since 2012, is considered the largest agricultural power in West Africa. This sector remains one of the pillars of the Ivorian economy, especially since its development is one of the priorities of the state authorities. Unfortunately, agriculture in Côte d’Ivoire is « more confronted with climatic difficulties. Climate change, observed on a global scale, has a negative impact on production. (D. KONATE, Director of National Meteorology). This sector is also considered to be one of the sources of greenhouse gas emissions. He becomes both a responsible and a victim of global warming. (Globera, 2019). As a result, how can we ensure food security in Côte d’Ivoire in the face of this meteorological dagger? How can Ivorian farmers meet domestic demand for food in the face of rising temperatures, flooding, and unstable drought? Our work is a contribution that aims to encourage the promotion of training on agricultural adaptation to the climate, to better prevent risks and manage food self-sufficiency in Côte d’Ivoire. Using documentary research and interviews, we were able to understand after content analysis and the use of the MAXQDA software, that out of the 500 farmers identified throughout the Ivorian territory, only 22.5% claim to take climate change into account in their activities. Also, they are mostly literate. Hence the urgency and interest for us to guide the remaining 75%.
Auteur(s) : NIAMKEY Aka et SORO Oumar Go N’golo Emmanuel
Auteur(s) : N’GATTA Koukoua Étienne et ALLÉ Chiayé Mariette Amandine
Auteur(s) : N’CHO Ignace Yéby