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La mondialisation capitaliste a consacré une éthique marchande déshumanisée qui a lourdement affecté le continent africain. Le capitalisme s'internationalisant, a institué sur le plan social et économique, une division du travail et a induit une rupture entre les diverses couches sociales réduites à la pauvreté, au chômage et à la précarité. Le phénomène a également imposé en Afrique, l’érosion du lien politique de l’État-nation conduisant à l’idée de sa refondation. L’État-nation africain est donc victime de l’universalisation du capitalisme marchand qui a généré l’érosion de sa souveraineté. Dans cet article, nous nous efforçons d’analyser les enjeux économiques et politiques que le phénomène a imposé en Afrique et montrer que malgré les pesanteurs socioéconomiques du capitalisme mondial, l’État a toujours joué un rôle régalien de protection de droits économiques sociaux des individus.