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La politique du genre se définit comme des actions publiques visant à réduire les inégalités de genre. La question du genre et plus spécifiquement de la condition sociale de la femme, émane d’un fait social entretenu depuis des siècles. Des luttes ont été menées par des défenseurs de la cause féministe à travers le féminisme, mouvement social qui veut promouvoir le droit de la femme, l’égalité entre les hommes et les femmes dans chaque dimension de l’activité humaine. Deux thèses s’opposent à propos de la question du genre. L’essentialisme soutient l'idée selon laquelle les hommes et les femmes sont différents par essence, que leur nature, féminine ou masculine, détermine non seulement leur physiologie, mais dans une certaine mesure l'être et l'agir du genre. Cette thèse s’oppose au constructionnisme qui soutient l'idée selon laquelle les différences constatées entre les hommes et les femmes sont, pour une grande part, construites par un conditionnement social ; qu'il n'existe pas d'essence féminine ou masculine, mais seulement un sexe biologique n'influant pas, ou très peu les rapports sociaux. Mais malgré les revendications féministes, les femmes rencontrent toujours de réelles difficultés d’insertion dans la société. La thèse du différentialisme émancipateur est une approche de la question du genre qui entend positiver les différences constatées dans le genre pour les mettre à l’avantage de la femme. Elle vise à combattre les stéréotypes ancrés dans les mentalités. Les différences constatées dans le genre, loin d’être sources d’obstacles à l’émancipation politique de la femme, sont au contraire un canal d’expression positive de leur humanité.