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Les écoles primaires publiques du Burkina Faso, en particulier celles des communes de Koubri et Komsilga, sont confrontées à des problèmes d’hygiène et d’assainissement. Malgré les efforts de la Direction Générale de l’Assainissement des Eaux Usées et Excréta (DGAEUE) et de ses partenaires à travers le programme WASH pour remédier à ces difficultés, de nombreux défis persistent, tels que le manque d’infrastructures sanitaires adéquates, l’entretien insuffisant des latrines, et surtout l’absence de pratiques d’hygiène appropriées. Cet article examine la manière dont la communication de la DGAEUE contribue à l’utilisation et à la gestion des latrines institutionnelles pour favoriser un changement social et comportemental en matière d’hygiène. Une revue de la littérature sur le sujet a été réalisée ainsi qu’un sondage d'opinion auprès de 40 élèves et des entretiens individuels avec 10 personnes ressources. Ces données proviennent de quatre écoles primaires situées dans les deux communes ciblées. Les résultats montrent que la communication visant un changement social et comportemental a eu un impact positif sur les élèves en ce qui concerne l’utilisation et l’entretien des latrines. Ce changement a été facilité par l'adoption d'une approche adaptée, de messages engageants, ainsi que de canaux et supports de communication appropriés. Cependant, des défis pratiques persistent, notamment en ce qui concerne le respect des normes de l'OMS, ainsi que l'entretien des infrastructures. Cela met en lumière la nécessité d'une plus grande responsabilisation et implication des acteurs pour assurer une gestion efficace et encourager l'adoption de bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement dans les écoles.