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Cet article explore les perceptions des familles ivoiriennes sur l’homosexualité et analyse le rôle de la communication sociale dans la facilitation d’un dialogue familial inclusif. L’étude a été réalisée à Abidjan et Bouaké, deux villes choisies pour leur densité démographique et leur diversité socio-culturelle et religieuse. L’échantillon comprend 20 familles hétérosexuelles (60 participants : pères, mères, enfants) et 5 membres de l’ONG GROMO, intégrés pour enrichir les discussions sur les droits des minorités sexuelles. La collecte des données, effectuée sur une période de six mois (mars à août 2024), s’est appuyée sur des entretiens semi-directifs avec 15 chefs de famille, des focus groups avec des membres familiaux, des observations participantes et des récits de vie. Ces approches ont permis d’explorer les dynamiques familiales et les perceptions sur l’homosexualité dans un contexte souvent marqué par des tabous et des résistances. Les données ont été analysées grâce à une combinaison de l’analyse thématique et de l’analyse de contenu, avec l’appui du logiciel Tropes pour identifier les thèmes récurrents. Les résultats montrent que les perceptions négatives, renforcées par les facteurs religieux et culturels, limitent le dialogue familial sur ce sujet. Cependant, la communication sociale, notamment par des outils comme la communication non violente (CNV), se révèle prometteuse pour instaurer des échanges respectueux et inclusifs au sein des familles.