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L’éco-écriture poétique romanesque exploite la foi animiste négro-africaine et la nature comme ressources de l’oralité. Il s’agit de la représentation, sur fond de croyance ancestrales, des aires sacrés protégées et du système totémique au sein des communautés. Nous nous interrogeons de ce fait sur la posture éco-responsable des communautés négro-africaines à travers de telles pratiques. L’étude a ainsi permis de faire la lumière sur l(implication effective des populations dans une forme de protection de la nature inspirée de la foi animiste. En effet, dans les oeuvres du corpus, il est question de sévères mises en garde contre les actes de profanation des sites sacrés. Les contrevenants sont souvent passibles de la peine de mort. Aussi, l’homme a depuis toujours établi un lien très fort avec la nature. Une dualité qui a inspiré Jean-Marie Adiaffi dans sa quête identitaire de type écologique. Alain Mabanckou, de son côté, plonge le lecteur dans un système totémique conçu autour d’une certaine alchimie spirituelle entre l’homme et l’animal. Les humains vénèrent et protègent les animaux, en revanche, ceux-ci les bénissent et leur assurent une grande protection au plan spirituelle. Cette écriture éco-responsable est une invitation à protéger la faune et la flore. Il s’agit de rendre éco-responsables les populations car de l’équilibre écologique dépend la survie de l’homme.