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Une langue évolue, au constat général, suivant des apports sociolinguistiques voire techniques extérieurs. La langue française ne se dissocie aucunement de ce postulat. Elle ratisse termes et valeurs linguistiques et fait du sport un espace d’emprunts de vocables de spécialité jusqu’à l’oblitération de ses propres valeurs langagières. Comment les anglicismes sportifs, expression de limites linguistiques, encodent-ils la communication parlée et écrite ? Il s’est agi de montrer dans quelle mesure, les emprunts sportifs anglophones, indices de limite de la langue française, dégagent une esthétique poétique dans les échanges en milieu sportif. Il est convenu de déterminer le contexte et l’impact des anglicismes sportifs ; d’analyser la poéticité des emprunts sportifs dans la communication écrite et orale ; de relever les limites linguistiques de la langue française assorties de mesures correctives. En nous appuyant sur l’analyse stylistique, il ressort, en guise de résultats, que dans un contexte de rapprochement entre les langues, les anglicismes ont relativement impacté la langue française ; Ils développent une esthétique poétique dans la communication sportive tant écrite qu’orale ; Les limites linguistiques dont ils sont à l’origine, demeurent un défi à relever.