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Cet article issu d’un post doctorat réalisé entre 2015 et 2020 portant sur les dynamiques positives des acteurs religieux à l’égard du sida dans les townships sud-africains met en évidence pourquoi, comment et dans quelle mesure les acteurs religieux font figure d’adjuvants aux autorités séculières en matière de prophylaxie. De cette ethnographie l’on a tiré quatre leçons primordiales. Premièrement doit on souligner force est d’admettre une dynamique positive du religieux en vertu d’une éthique de responsabilité qui prévaut crescendo aux convictions, témoignant de la plasticité des dogmes, dussent- ils se révéler encore contradictoires et non dénués d’ambivalence. Deuxièmement montre-t-on que les institutions religieuses sont salutaires dans la praxis dans le champ de la santé. Troisièmement a-t-on fait ressortir que l’influence religieuse était d’autant plus positive que les fidèles disposaient d’une série de capitaux au prorata desquels émergeait une protection contre ce que Desmond Tutu qualifiait de « nouvel apartheid ». Quatrièmement enfin les activités méditatives auxquelles ont recours les fidèles augmentent leur fréquence vibratoire, contribuent sans doute à la diminution partielle d’être contaminé au virus ou accoisent les symptômes.