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Le développement des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et ses différents usages ont toujours engendré un débat éthique quant à leur influence sur l’épanouissement des individus de façon générale. Singulièrement, les réseaux sociaux sont devenus un terreau fertile pour l’émergence d’un nouveau profil d’utilisateur trivialement qualifiés de blogueurs ou d’influenceurs selon leur capacité à capter l’attention. Cependant, la course effrénée à cette visibilité dont la conséquence s’incarne dans le buzz, « bad ou positif » s’exprime au prisme de discours estampillés d’une absence d’éthique. Le présent article vise donc à inscrire les discours des influenceurs ivoiriens dans le moule de l’éthique afin d’appréhender les déterminants éthiques de leur portée sur les représentations des populations. Pour y arriver, l’étude a été inscrite dans une posture descriptive en convoquant l’ethnographie numérique à travers l’observation non participante des contenus des pages Facebook de 3 (trois) influenceurs ivoiriens (Général Makosso, Apoutchou National, Coach Hamond Chic), la revue documentaire comme outils de collecte de collecte de données et l’analyse de contenu comme méthode d’analyse. Il s’avère au terme de l’étude que la posture éthique n’est pas au centre des préoccupations des animateurs vedette du net ivoiriens. Leurs discours sont arrimés au champ lexical de la sexualité (vulgarité), de la bouffonnerie assumée et de la ruse.