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L’étude menée sur le processus de succession royal chez les Dahomey dévoile leur attachement aux rites de libation, de la mancie et du fétichisme. En s’appuyant sur les sociolectes et les sociogrammes, outils de la sociocritique, l’analyse révèle que ces pratiques ancestrales leur servaient de moyens de communication avec le monde supraterrestre afin de solliciter l’aide des morts ou des dieux avant toute entreprise, comme ce fut le cas de la désignation du roi. Devant un tel mode de vie jugé rétrograde par les colonisateurs, ceux-ci mettent en place le mécanisme de la culture francoafricaine dans l’intention de faire table rase de ces us et coutumes. L’objectif était de montrer que ce dessein de mixage culturel au profit du colonisateur blanc n’a pas été totalement atteint. Malgré la forte perturbation, il a néanmoins favorisé l’enrichissement des deux langues, a aussi permis aux lectorats de connaître un pan de l’histoire de ce peuple (le respect et la soumission face aux normes traditionnelles, la croyance aux divinités, l’éducation) et a même facilité l’émergence de ces traditions ancestrales dont certaines sont encore d’actualité sur le continent.